Néjib ACHOURI, Université Paris X – Nanterre, CEROS
La théorie financière moderne et les modèles de choix de portefeuille se sont développés depuis près d’un demi-siècle autour de trois piliers : la rationalité parfaite des individus, la maximisation de l’espérance d’utilité et l’efficience des marchés.
Depuis quelques années, l’intrusion des théories issues de la psychologie et de la sociologie dans le débat sur ces hypothèses, ont donné lieu à la naissance d’un nouveau courant de recherche en plein développement : la finance comportementale.
En parallèle, et sur un autre domaine de recherche, les sciences de la conception ont commencé à tâtonner leur chemin avec les travaux de H. A. Simon depuis les années soixante. S’il s’agissait à l’époque d’argumenter le sérieux et la nécessité d’une science de la conception, l’ambition de cet article est d’illustrer par un exemple, en partant de la vision de Simon, l’impact du lien entre la finance comportementale et la conception des produits financiers sur la perception de leur valeur.
Finance comportementale, sciences de la conception
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire